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 Inception 

Titre : Inception (ou "Origine" au Québec)

Réalisateur : Christopher Nolan

Sortie : 2010

Pays d'origine : Royaume-Uni et Etats-Unis

Genre : film de science-fiction, thriller

Durée : 148 minutes

Résumé

    Dom Cobb est un habile voleur : il est capable de s'approprier les secrets même les plus profonds de tout individu lorsque celui-ci rêve. Quelque chose trouble Cobb cependant : son passé tragique ne cesse de le hanter en permanence et ne lui laisse aucun répit. Vient alors un jour où une mission de la plus haute importance lui est confiée; et avec elle, l'opportunité de retrouver sa vie d'auparavant. 

Distribution (personnages principaux)

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Cillian Murphy en tant que Robert Fischer Jr.

Leonardo Dicaprio en tant que Cobb

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Marion Cotillard en tant que Mall

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Ellen Page en tant qu'Ariane

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Joseph Gordon Levitt en tant qu'Arthur

Tom Hardy en tant qu'Eams

Mes impression personnelles

      Pas du tout réaliste mais plutôt délirant, ce film est l'un de mes préférés. Non pas parce que les acteurs principaux sont tous des célébrités connues, mais à cause de l'intrigue. Le film est passionnant, bien qu'étant parfois un peu dur à suivre mais il est absolument captivant du début à la fin. Personnellement, j'ai été immédiatement plongée dans l'action du film comme si j'y étais moi-même. Cela est probablement dû à l'entrée in media res du film : ce dernier débute en plein milieu d'une intrigue ce qui donne au spectateur l'effet de pénétrer lui-même dans l'histoire. Avec un scénario que je considère comme étant tout à fait exceptionnel ainsi qu'un cadrage abracadabrant et fantasmagorique, je recommande très fortement ce film pour tous ceux qui aiment la science-fiction et/ou la complexité. 

Quelques scènes "fantasmagoriques"

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Scène d'affrontement lorsqu'il n'y a plus de gravité (personnage ci-contre : Arthur interprété par Joseph Gordon Levitt)

Extrait en question, à partir de 1:00

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Scène d'une ville à moitié renversée, illusion créee par le subconscient d'Ariane interprétée par Ellen Page

Extrait en question, à partir de 0:50

La fin : explications et ce qu'aurait dû faire Cobb

       Etant donné que Cobb vole les secrets des gens à travers le rêve, il passe beaucoup de temps dans des songes qui ne sont même pas les siens - ce qui peut s'avérer dangereux. En effet, se perdre dans un rêve serait comme sombrer dans la folie. Par conséquent, Cobb  utilise un objet symbolique qui lui permet de différencier la réalité du rêve. Cet objet est une toupie : si elle titube et s'effondre sur le côté lorsqu'il l'a fait tournoyer, c'est qu'il n'est pas dans un rêve. Si, en revanche, la toupie continue de tourner indéfiniment sans osciller vers un côté, c'est qu'il se trouve dans un rêve (là où il n'y a pas de gravité).

      A la fin du film, Cobb a fini sa mission et il peut enfin rentrer chez lui en toute tranquillité. Une fois rentré, il retrouve sa maison, intacte, telle qu'elle était lorsqu'il est parti des mois auparavant. Pris d'un doute, et pensant que cela est trop beau pour être vrai, il lance sa toupie qui décrit de larges cercles, comme si elle allait s'effondrer dans peu de temps. Cobb continue de la fixer, pour être sûr et certain du résultat final ; mais il est interrompu par la vue de ses enfants, ce qu'il lui fait totalement oublier la toupie. Il se précipite vers eux, comblé de joie et soulagé de les revoir. 

      Seulement, la toupie continue de tournoyer sur la table, bien droite. Et elle tourne et tourne indéfiniment, sans jamais s'effondrer sur le côté.

La scène finale en vidéo :

       Même si la seule vision de ses enfants lui a fait oublier la toupie, à mon avis Cobb aurait dû rester un peu plus longtemps, ne serait-ce qu'une minute de plus pour voir s'il était en effet en train de rêver ou non. Il n'aurait pas dû tirer une conclusion aussi hâtive mais plutôt penser à ses enfants qui l'attendent avec impatience dans la réalité. Quelle serait leur réaction s'ils apprenaient que leur père s'était coincé dans un rêve et avait plongé dans la folie ? S'en remettraient-ils émotionnellement ? Ou sombreraient-ils eux-mêmes dans une folie irréelle, semblable à celle dont leur père est captif ?

La toupie : un autre point de vue

     Je ne suis qu'une toupie. Un objet. Je ne contrôle pas ce qui passe autour de moi mais il y a bien des fois où j'aimerais que ce soit autrement. Comme cette fois lorsque Cobb m'a lancée sur la table de la salle à manger. Je titubais un peu mais je n'allais pas m'effondrer ! Dès qu'il a vu ses enfants dans le jardin, il m'a totalement ignorée. J'aurais voulu crier, hurler et maudire ces enfants qui retiennent toujours toute son attention. Certes ce sont ses enfants mais le moment était très, très mal choisi. Je voyais bien que Cobb faisait de son mieux pour résister mais c'était plus fort que lui. Doucement, il s'est éloigné et s'est dirigé à pas lents vers ses enfants qui lui souriaient. Mais il s'est arrêté pendant une fraction de seconde, hésitant, comme s'il allait revenir sur ses pas et voir si je continuais de tourner ou pas. Mais ses enfants se précipitaient vers lui et c'en était fini de lui. Il s'est élancé vers eux, fou de joie et abandonnant tout contrôle. Je sus alors que Cobb était piégé dans cet univers imaginaire qui le rendait fou et moi, petite toupie, j'avais été incapable de l'en avertir.

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